Avant toute chose, il faut bien avoir conscience que le ski de randonnée se pratique dans des espaces sauvages, non aménagés et non sécurisés. Le risque d »avalanche est donc présent et il faut en tenir compte.
Avant le départ, il faut donc se renseigner sur les conditions météo et l’état du manteau neigeux.
Il faut également penser à emporter le matériel de sécurité : DVA, pelle et sonde mais aussi de l’eau et de la nourriture. Une trousse de secours et une couverture de survie font également partie du nécessaire.
Il faut également penser à prévenir ses proches de son itinéraire et de ses horaires probables. Et enfin, il faut être capable de renoncer si les conditions ne sont pas optimales.
Durant cette semaine, j’ai effectué deux randonnées avec Max IMBERT, moniteur de l’ESF et guide de haute montagne.
Pour les premières randonnées, évoluer avec un moniteur est très important : cela permet d’apprendre la pratique et de bénéficier de ses conseils et de son expérience. Même avec de l’expérience, la présence d’un guide est gage de sécurité et de plaisir car il connaît la région et sait nous faire découvrir des endroits magiques en toute sécurité.
Le conseil que je peux donner, c’est de prendre son temps à la montée et de faire des pauses régulières. Cela permet bien sûr de s’alimenter et de boire (très important) mais aussi d’admirer le paysage. Nous sommes ici avant tout pour le plaisir: il ne faut pas l’oublier.
Ces deux randonnées se sont déroulées sur le territoire de Risoul, à la fois sur le domaine skiable (fermé) et en dehors, en plein nature. J’ai pu redécouvrir cet espace que je connais très bien sous un autre jour.
Les importantes chutes de neige des jours précédents nous ont permis d’évoluer dans des paysages grandioses et aux allures très nordiques. Le temps changeant nous a également permis de varier les conditions et les vues.
Nous en avons pris plein les yeux : la montagne est vraiment splendide !
A la descente, j’ai pu gouter au bonheur de faire sa trace dans une neige vierge. C’est une récompense bien méritée après l’effort de la montée !
Que l’on évolue sur des terrains très variés, passant de grands espaces dégagés à la forêt. C’est bien sûr très différent du ski alpin qui se déroule sur des pistes damées et aménagées. Quoi qu’il en soit, le plaisir est immense.
Ces deux randonnées m’ont conquis et m’ont donné l’envie de repartir. Si le ski alpin restera pour moi une passion, je pense que je prendrai le temps de randonner à ski et pourquoi pas dans des environnements encore plus sauvages comme le Queyras ou les Ecrins.
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